du Loiret au Finistère 27, 28 et 29 mai 2013 n°2

suite de notre visite qui avait commencé


nous continuons notre visite du château d'Amboise

le salon de musique...



il est meublé de souvenirs de la famille d'Orléans.




la Tour des Minimes, tour cavalière

Du toit de la Tour des Minimes, on domine la Loire de quarante mètres.

Une rampe en forme d'hélice permettait ingénieusement aux chevaux et aux attelages de rejoindre les terrasses du château depuis la ville. C'est par l'autre tour cavalière, la Tour Heurtault, que l'empereur Charles-Quint fit son entrée en décembre 1539 à l'invitation de François 1er. Son séjour est marqué par un incident : une torche enflamme une tenture murale sur le passage du convoi impérial. Sorti indemne de l'accident, l'Empereur poursuit le lendemain sa route en direction des Flandres.




En haut de la rampe, on atteint la galerie d'Aumale.


on atteint les jardins paysagers.

le jardin d'Orient, conçu en 2005 par Rachid Koraïchi, honore la mémoire des compagnons de l'émir Abd-el-Kader décédés à Amboise

 

        le buste de Léonard de Vinci

matérialise l'emplacement de la collégiale St Florentin, sa première sépulture



La Chapelle Saint-Hubert

L'édifice, dédié à St Hubert, patron des chasseurs, est bâti en 1493 sur les fondations de l'ancien oratoire érigé sous Louis XI. Cette chapelle, destinée à l'usage privé des souverains, est de style gothique flamboyant. Cette chapelle doit notamment sa notoriété à la présence de la sépulture de Léonard de Vinci mort à Amboise le 2 mai 1519.


remarquer le décor en bois de cerf en dédicace à St Hubert, patron des chasseurs

Léonard de Vinci (1452-1519) arrive à Amboise en 1516. Il a alors 64 ans et est auréolé d'une longue carrière. Il est logé au manoir du Cloux, aujourd'hui appelé Clos-Lucé, dans le centre de la ville d'Amboise. Il reçoit une pension royale annuelle de 700 écus. Il a laissé son empreinte éternelle au château en obtenant de François 1er le privilège d'être inhumé dans l'église collégiale Saint Florentin.

Celle ci fut détruite en 1807.

Ses restes présumés retrouvés lors des fouilles menées en 1863 ont été transférés dans cette chapelle.


la tour Garçonnet


La visite des extérieurs du château a été ponctuée de nombreuses averses.


Nous retrouvons le c-car et en route pour la pagode de Chanteloup dont Francine a compris que la visite était libre et qu'elle a traduit en "gratuite"!

Mais elle est payante. Donc, on prend quelques photos ...


on déjeune sur le parking.

Puisqu'il ne pleut plus, Bruno en profite pour "siliconer" la base de l'antenne télé.

Nous rejoignons ensuite les rives du Cher à Bléré, contournons Tours par le sud en direction d'Azay le Rideau (sur l'Indre), puis de Chinon (sur la Vienne) et Saumur (sur la Loire)... Itinéraire arrosé de quelques grêlons ! Nous empruntons ensuitela route touristique qui longe la Loire jusqu'à Angers (sur la Maine) et visite à l'OT pour avoir un plan de la ville.

Nous longeons les remparts du château.

statue du roi René
statue du roi René

Nous cherchons l'entrée du château mais la consultation du plan sous parapluie nous entraîne vers la montée St Maurice...
et finalement, nous démarrons par la visite de la cathédrale St Maurice...

Construite aux XIIème et XIIIème siècles, sa nef mesure 25m de haut et 16 de large.

D'une longueur totale de 90m, son transept en mesure 44.


Au dessus du portail, des ébrasements sont occupés par des statues-colonnes représentant des personnages de l'Ancien Testament.


Une église est attestée ici dès 490, mais aucun vestige d'édifice ne subsiste de cette période. La cathédrale actuelle, datant du XIIème siècle, est reconstruite sur le même plan que la précédente du XIème siècle, caractérisée par une large nef unique de trois travées carrées. Elles sont couvertes de voûtes d'ogives bombées, de 1148 à 1153, premier exemple de gothique angevin qui évolue et s’affine dans le transept et le chœur, achevé vers 1270.

Un ensemble de vitraux du XIIème au XIXème siècle orne la cathédrale ainsi qu'un riche mobilier liturgique.

Derrière la chapelle paroissiale, au sud, seule une petite partie des cloîtres subsiste.

Voûtes de style gothique Plantagenet..

Autel baroque

au second plan,

la Tour St Aubin (XIIème siècle)


Buffet d'orgue (1742-1748)


La chaire sculptée par l'abbé Choyer en 1855 est de style néo-gothique.

Sa partie supérieure symbolise l'Eglise glorieuse avec le Père, le Fils et le St Esprit.

Sa partie inférieure représente l'Eglise dans son combat sur Terre.

Y figurent, au centre, Adam, Noé et Abraham.

Sur la gauche, l'ancienne Loi, ses temples et sacrifices d'agneau, devenus inutiles, et Ezéchiel prophétisant sur des ossements desséchés qui ressuscitent.

Sur la droite, des illustrations de la Parole de Dieu; Pierre, pasteur des brebis dont la parole apaise la tempête, Jean qui écrit la parole divine, la Cité Nouvelle qui descend du ciel et Jésus ouvrant la porte aux brebis.

de haut en bas :

- elle est assise sur le trône à la droite du Christ

- debout sur un nuage, elle est élevée au ciel par 4 anges

- Jésus fait signe à sa mère de le suivre au ciel

- 7 apôtres vont à Jérusalem pour assister aux funérailles de la Vierge

- 4 apôtres la portent sur un brancard. St Jean mène le cortège et porte une palme blanche

- en bas, 6 apôtres déposent la Vierge au tombeau

Vitrail de la Dormition et de l'Assomption de la Vierge

Le vitrail de St Vincent d'Espagne est tout aussi remarquable. Il retrace le martyr du diacre Vincent que le gouverneur d'Espagne (Datien) veut contraindre à renier sa foi. Torturé sur un chevalet, écorché par 4 bourreaux, brûlé sur un gril, jeté dans une prison au sol jonché de débris de verre, Vincent monte au ciel entre 2 anges et Jésus reçoit son âme. Le corps du martyr, exposé aux bêtes sauvages, est défendu par un corbeau et finalement jeté à la mer


Nous revenons sur nos pas et réalimentons le parc-mètre avant de nous rendre au château.

château du XIIIème siècle, chapelle du

XVème siècle, tours de 40 à 50 m de haut


Sue le promontoire rocheux dominant la Maine, occupé depuis plusieurs millénaires, le comte d'Anjou s'établit en 851 pour affronter les incursions normandes et bretonnes. A partir des XIème et XIIème siècles, ses successeurs, Foulques et Plantagenet confirment leur puissance à Angers. Mais l'empire Plantagenet s'effondre au début du XIIIème siècle sous les coups du roi de France Philippe Auguste

Blanche de Castille, mère de St Louis, fit édifier l'imposante forteresse à partir de 1232, clef de la défense du royaume de France face à la Bretagne alors indépendante. Au XIVème siècle, les ducs d'Anjou, frères et cousins du roi de France, aménagent ce château, l'agrandissent autour de l'ancien palais comtal et l’embellissent. Louis 1er commande la célèbre tenture de l'Apocalypse et ses successeurs, en particulier le roi René, développent une vie de cour d'une grande renommée. Au XVIème siècle, pendant les guerres de Religion, elle est adaptée pour l'utilisation de l'artillerie. Les tours sont alors arasées.

Les fossés, recreusés à maintes reprises, accueillirent pendant un temps quelques spécimens de la ménagerie du roi René : singes, chèvres sauvages, cerfs, sangliers, lions, et même dromadaires !

Au cours des siècles, ces fossés n'ont jamais été remplis d'eau. Ils seront utilisés comme potager, plus ou moins bien entretenus, ou pâture à moutons, avant de devenir broussailleux jusqu'en 1912 où le maire d'Angers, Monprofit, les fait aménager en parterre à la française.


Le prix de la visite (8,50 €), justifié par la présence de la Tenture de l'Apocalypse (100m de long) nous laisse perplexes. Finalement, on abandonne et direction le buraliste pour achat de quelques cartes postales.

Exécutée à Paris par Nicolas Bataille de 1375 à 1380 (d'après des cartons de Hennequin de Bruges), celle-ci représente la lutte du Dragon contre les défenseurs de la Religion.

la Vendange des Réprouvés

vision de la Grande Prostituée


Nous passons la nuit sur l'aire de service de Champtocé sur Loire.


mercredi 29 mai

Partis vers 9h00, nous suivons la Loire et ses marais jusqu'à Ancenis. Après Nort sur Erdre, nous roulons béats sur la D16 au revêtement lisse et insonore !

Puis c'est la N165 à 4 voies vers Pontchâteau. Vers midi, nous bifurquons vers le littoral à l'estuaire de la Vilaine (pointe de Penn Lan)... alternance de crachin et d'averses...

pointe de Penn Lan
pointe de Penn Lan

Encore 1h30 de route et nous voici à la Cité de la Voile à Lorient (base de Keroman)

En attendant l'heure de la visite du sous-marin, nous parcourons le rez de chaussée de la Cité de la Voile consacré à une expo temporaire : "Ma première émotion à la voile"



Nous visitons d'abord le musée où sont retracées les avancées technologiques et militaires concernant les sous-marins.

  • En 1939, ayant une autonomie de plongée limitée à quelques heures, les sous-marins naviguent la plupart du temps en surface... !
  • Pendant la deuxième guerre mondiale, ils peuvent naviguer le plus souvent sous l'eau. L'Angleterre prête aux Forces Navales Françaises Libres trois bâtiments (Curie, Doris, Morse) et le Narval, sous-marin italien capturé par la Marine Britannique.
  • En 1946, la flotte se compose de sept unités d'avant-guerre, de quatre sous-marins prêtés par les Britanniques, du Narval, de cinq prises de guerre allemandes et de cinq bâtiments de type Aurore.
  • En 1950 y sont rajoutés cinq sous-marins et cinq de type U-Boot
  • De 1957 à 1960, mise en service de six Narvals supplémentaires et de quatre petits sous-marins de chasse de type Aréthuse.
  • De 1964 à 1997, le type Daphné à propulsion diesel-électrique fait son apparition
  • A partir de 1972, passage à la propulsion nucléaire (sous-marins d'attaque et lanceurs d'engins)
    principe : il s'agit de casser en deux un noyau d'uranium dans un réacteur à eau pressurisée. Cette fission chauffe un circuit d'eau. La vapeur entraîne une turbine à haute vitesse couplée à une seconde turbine qui fait fonctionner un turbogénérateur. L'électricité produite alimente le moteur de l'hélice. Avantages de ce système : combustible peu encombrant, peu de réapprovisionnement, longue autonomie en plongée, importante puissance de propulsion...
    Les sous-mariniers, qui portaient auparavant jean et tee-shirt, doivent maintenant porter une tenue ignifugée.

nous pénétrons maintenant dans la Flore

Le Centre d'Opérations est un lieu stratégique où se trouvent sonars, consoles de Direction de Lancement de Torpilles (DLT) et périscopes








Le commandant est aidé dans ses prises de décision par les renseignements fournis par le "ploteur" qui travaille avec un calque papier sur la table traçante.









Les bannettes, utilisées autrefois par rotation (bannettes chaudes), sont désormais individuelles...

La moins confortable, celle dite de l'unijambiste ...


Les repas, préparés dans une cuisine bien équipée, sont servis en cafétéria où l'on trouve aussi un espace détente avec jeux, livres, télévision...

A bord, il y a même une machine à laver le linge...


Les poulaines (douches) sont utilisables sans restriction car les sous-marins nucléaires produisent leur eau et leur air.


des toilettes


Dans un bâtiment nucléaire, les soins sont prodigués par un médecin (auparavant, c'était l'officier en second qui en faisait fonction) qui peut pratiquer quelques gestes chirurgicaux dans un petit hôpital.









un peu de fraîcheur !

Système D ?



 

 

 la taille maximum a été atteinte...
la suite se trouve ici