Bourgogne - Morvan du 13 au 19 avril 2013

samedi 13 avril

Nous partons d'Ornacieux vers 11h00 et prenons notre repas sur la rive droite du lac de Paladru.

Nous roulons ensuite vers les Abrets, Morestel, Bourg en Bresse et marquons un arrêt photo à Mantenay-Montlin pour immortaliser ce coq imposant, emblème de la Bresse et de la Gaule, offert à la commune en 1996 par Michel Jacquet, fabriquant de pièces en acier inoxydable.

Passage dans un coquet village et direction ouest par le col de Brancion pour rejoindre le FP du Domaine de l'Echelette (viticulture) totalement désert. Nous nous posons sur le parking face aux vignes et allons admirer une sculpture au carrefour "le maillon manquant"


dimanche 14 avril

départ à 9h00 pour le village médiéval de Brancion.

La halle du XIVème siècle, avec sa charpente en châtaignier.

 

système d'encoches

pour installer les étals


 

 

L'église St Pierre où nous arrivons juste à l'heure de l'ouverture...

 

 

 

L'employée de l'Office du Tourisme nous met en garde contre le sol extrèmement glissant. Le taux d'humidité frôle les 80%!

Le dallage repose sur un remblai de terre qui absorbe l'eau de ruissellement, créant des remontées capillaires dans les murs. Il y a aussi des infiltrations venant de la toiture.

 

 

L'église de 964 a été reconstruite au XIIème siècle en style roman.



les peintures murales à la détrempe datent du début du XIVème siècle.

les morts sortant de leur tombeau

les apôtres

des pèlerins en oraison devant une église

(le St Sépulcre ?)


le château de Brancion

Première construction en 964 sur une butte à 400 m d'altitude.

le château possèdait 3 enceintes fortifiées et plusieurs tours.

Au centre, le donjon à 3 étages siècle, des créneaux et un toit

mesure 20m de haut.

arborait, jusqu'au XVIème

pointu transformé en terrasse. Il


le donjon
le donjon

Château ducal de 1259 à 1477, les seigneurs qui l'habitent se livrent à de nombreuses batailles et pillages dont se plaignent bourgeois et moines de Cluny.

A la mort de Charles le Téméraire, le château entre dans le domaine de France.

Son déclin s'amorce en 1594 : son propriétaire soutient la Ligue Catholique jugée trop dangereuse par Henri IV.

 

 

 

 

 

A côté du donjon fut construit au début du XIVème siècle le logis seigneurial de Beaujeu (dont les murs ne sont pas chaînés avec le donjon) de 25mx11,8m avec deux cheminées monumentales.


entrée du château
entrée du château

les latrines dans la tour
les latrines dans la tour
baies tréflées du logis de Beaujeu
baies tréflées du logis de Beaujeu

dans le donjon
dans le donjon
vue sur le village depuis le haut du donjon
vue sur le village depuis le haut du donjon

Le ciel est resté d'un bleu très pur... grâce à un vent furieux !

Nous visons ensuite Tournus où nous trouvons à nous garer en bord de Saône sur le quai de la Marine.


tour de Quinquempoix ou du Colombier
tour de Quinquempoix ou du Colombier
tour du Portier
tour du Portier

Abbaye St Philibert, chef d'oeuvre de l'art roman des XIème et XIIème siècles. L'église abbatiale, le cloître, la salle capitulaire, le réfectoire et le cellier constituent le seul ensemble monastique du XIIème siècle conservé en Europe. L'architecture unique de la nef offre une luminosité saisissante. La crypte et la chapelle haute sont également à voir.



Notre Dame La Brune
Notre Dame La Brune

le logis de la Teste Noire
le logis de la Teste Noire
rue du Passage Etroit
rue du Passage Etroit

 

 

 

 

 

Eglise St Valérien,

construite par l'abbé Bernier

de 1008 à 1028.

l'Hôtel-Dieu (XVII et XVIIIème siècle)
l'Hôtel-Dieu (XVII et XVIIIème siècle)

Hôtel-Dieu - musée Greuze

L'hôpital des XVII et XVIIIème siècles a conservé ses trois salles de malades et un jardin de plantes médicinales.

L'Hôtel-Dieu de Tournus ne craint pas de rivaliser avec celui de Beaune.

Les traditionnels lits clos en chêne sont encore alignés avec leur poêle central et les ustensiles d'époque. Les étains domestiques sont dressés sur un somptueux vaisselier.

Avec ses 300 pots de faïence de Nevers conservés dans de magnifiques boiseries, l'apothicairerie est sans doute l'une des plus anciennes de France.


Eglise Ste Madeleine et son baptistère.

 

A son apogée au XIIème siècle, elle se nommait Ste Marie du Chatel.

La flèche de son clocher primitif fut abattue après les dégâts dûs à un épouvantable orage en 1557.

pierre de réemploi sur un mur de l'église

 

 

 

La chapelle des fonts baptismaux était

initialement éclairée par un oculus

qui fut bouché en 1852.


A 15h00, nous reprenons la route et sommes à Beaune à 16h30, temps que nous mettons à profit pour recharger nos diverses batteries qui nous avaient fait faux bond , l'une après l'autre, à Tournus.

L'Office de Tourisme est fermé et nous tournons en rond à la recherche de l'Hospice. Francine se prépare à acheter un plan chez un buraliste, goguenard lorsqu'elle lui explique l'objet de sa recherche. Il lui propose de chercher avec elle sur le plan (à 3#75, précise-t-il). Francine ne s'y retrouve pas et il finit par prendre pitié de la touriste égarée pour lui préciser qu'elle n'a qu'à tourner le dos !  L'Hôtel-Dieu est là, sur un côté de la placette... Ce n'est pas au pied du mur qu'on voit le mieux le mur, donc !

 

Il faut dire, à la décharge de Francine, que cette toiture d'ardoise ne correspondait pas à ses "références".


Et là, à l'intérieur de la cour, la réalité correspond à ses images perso.

C'est une construction de style gothique flamboyant sur le modèle de l'hôpital St Jacques de Valenciennes.

Nous visitons munis d'un audio guide.

le "plafond" de la Salle des Pauvres
le "plafond" de la Salle des Pauvres

les lits mi-clos

détail d'un entrait : un engoulant


 

 

 

La salle des Pôvres (sic) a fermé en 1955, mais les services de médecine demeurent encore dans d'autres salles communes aux dimensions plus "humaines" jusqu'en 1971.

 

 

 

 

 

Blochets


 

entrée de la chapelle ouverte sur la salle des Pauvres afin que les malades puissent suivre l'office religieux

 

en haut, scène de la Crucifixion avec, à gauche, un ange qui emporte l'âme d'un des larrons, alors qu'à droite, c'est un démon qui procède à la même opération

 

 

au centre, Philippe le Bon, duc de Bourgogne, agenouillé en donateur.

derrière lui, son fils, le futur Charles le Téméraire


 

 

 

 

 

Ici coule "la Bouzaise" qui servait autrefois à l'évacuation des déchets



Les nouveaux services de chirurgie furent aménagés en 1961 dans le bâtiment de l'ancien couvent des Cordeliers. Les chambres  contenaient un à six lits. Le matériel à usage unique n'existait pas. Seringues et aiguilles (affûtées sur une pierre tout comme les bistouris) étaient stérilisées par chaleur sèche. Compresses, coton, gaze et pansements passaient aussi au stérilisateur. Quant aux gants et objets en caoutchouc, ils étaient bouillis puis placés dans du formol.

 

la cuisine


nous visitons aussi la pharmacie remplie de pots en faïence ou en verre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'apothicairerie, datée de 1501, est tenue par une soeur spécialement formée qui ne change pas de poste tous les trois ans comme les autres soeurs.

Elle était secondée par une servante et une autre soeur, plus jeune, qu'elle formait.



Nicolas Rolin avait édité une cherte qui réglait précisément l'emploi du temps des soeurs hospitalière.

Ces tentures de St Antoine décoraient les sièges de la chapelle.

On y lit la devise de Rolin "Seulle", symbole de l'amour qu'il portait à sa femme, Guigone de Salins, parmi un décor de tourterelles et d'initiales N-G entrelacées et ponctué de leur blason, tour d'or de Salins et les trois clés de Rolin.


A gauche, un groupe de six apôtres et de quatre saints et la porte du Paradis.

Sur le panneau central : un Christ Juge, portant le lys de la miséricorde et le glaive de la justice. Assis sur un arc en ciel aux pieds duquel se trouve Marie et St Jean Baptiste, les intercesseurs. En bas, St Michel pèse les âmes.

 

Nous arrivons dans la salle où est exposé le tryptique du Jugement Dernier de Rogier Van der Weyden (ou de la Pasture).

 

 

 

 

 

 

A droite, six autres apôtres, trois saintes et une représentation de l'Enfer.


Après cette visite, nous partons à la recherche d'une pâtisserie pour agrémenter d'une tarte au citron le repas d'anniversaire de Bruno.

Au FP de Marey lès Fussey, nous dégustons et achetons du Chardonnay ainsi que du Crémant pour arroser le gâteau !

Nous nous installons à l'écart de la "grand-rue" près de bâtiments abandonnés... et il nous faudra parcourir le village de haut en bas et de bas en haut pour trouver du réseau téléphonique !

lundi 15 avril

 

 

Le trajet vers le nord ouest nous fait longer le canal de Bourgogne et passer près du château de Châteauneuf.

 


A 10h30, nous sommes garés à Saulieu, devant la "Côte d'Or", restaurant de Bernard Loiseau et près de l'Office de Tourisme... fermé le lundi ! Nous photographions les plans dans la vitrine pour avoir une idée du plan de la ville. Le nom de cette ville, dérivé de Sedis Locus, signifie lieu de relais. C'est une importante étape sur la voie romaine reliant Lugdunum à Gesioracum (Boulogne sur Mer). Cette situation privilégiée se confirme par la suite et auberges et relais recevront nombre d'hôtes prestigieux de Charlemagne à Napoléon. On y vante déjà la qualité de la cuisine régionale.

L'arrivée de l'automobile au XXème siècle contribuera à l'essor de cette activité (la N6 y est bordée d'une dizaine de restaurants) avec aussi l'installation de grands chefs comme Paul Budin, Alexandre Dumaine et Bernard Loiseau.

Le sculpteur François Pompon, né à Saulieu en 1855, deviendra célèbre en 1922 grâce à son "Ours Blanc" en pierre de Lens. Nous en admirons une reproduction.


Borne impériale (second empire) où les distances sont indiquées en kilomètres

la basilique St Andoche que nous trouverons fermée !

 

Datant du XIIème siècle, elle est à la fois romane, bourguignonne et clunisienne.

devant le musée François Pompon



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